Edité en janvier 2020 chez Le masque. Format : Grand format. Catégorie : Roman noir. Commencé le 20 avril 2020. Terminé le 6 mai 2020. 333 pages. Note : 5/5.
Je termine un grand roman, qui traite d'un sujet bien moins léger que je ne le pensais : l'emprise et la violence conjugale.
J'ai beaucoup apprécié la narration, faite à la troisième personne du singulier, même quand Sandrine (la deuxième femme), semble nous faire part de ses émotions.
C'est avec habilité que l'auteure nous met, en quelque sorte, à distance des mots, comme pour nous protéger de cet homme détestable.
Ne vous attendez pas à lire des scènes de violences physiques fulgurantes ou animales. La violence racontée ici est beaucoup plus subtile que cela, et c'est là toute son horreur.
Je le recommande vivement.
Synopsis :
"Sandrine ne s'aime pas. Elle trouve son corps trop gros, son visage trop fade. Timide, mal à l'aise, elle bafouille quand on hausse la voix, reste muette durant les déjeuners entre collègues.
Mais plus rien de cela ne compte le jour où elle rencontre son homme, et qu'il lui fait une place. Une place dans sa maison, auprès de son fils, sa maison où il manque une femme. La première. Elle a disparu, elle est présumée morte, et Sandrine, discrète, aimante, reconnaissante, se glisse dans cette absence, fait de son mieux pour redonner le sourire au mari endeuillé et au petit Mathias.
Mais ce n'est pas son fils, ce n'est pas son homme, la première femme était là avant, la première femme était là d'abord. Et le jour où elle réapparaît, vivante, le monde de Sandrine s'écroule."