"Son odeur après la pluie" de Cédric Sapin-Defour

Edité en avril 2023 aux éditions Stock.
Format : Grand format.
Catégorie : Roman et témoignage.

Commencé en janvier 2024.
Terminé en mars 2024.
         286 pages.
         Note : 4/5.

Avec l'arrivée d'Usko, mon fidèle compagnon à quatre pattes, l'année dernière, je n'ai pas pu m'empêcher de me laisser tenter par ce roman. Je le voyais mis en avant dans de nombreuses devantures de librairies alors je me suis lancée. 

Je pensais que ça allait être la narration d'une histoire entre un homme et son chien à la description édulcorée de superbes moments partagés, de voyages extraordinaires et complètement fous entre ces deux êtres. Mais non. Il était bien question de la superbe relation entre un homme et son chien mais l'histoire n'a rien d'exceptionnelle, elle est ce qu'il y a de plus banal et c'est là toute la force de ce roman. Chaque personne ayant déjà vécu une relation avec un animal peut s'identifier aux personnages. Les émotions, les questionnements, les décisions, les silences, ne peuvent qu'être compris par le lecteur à condition qu'il ait eu la chance de vivre une relation avec un chien...

Ce roman m'a beaucoup ému, faisant écho à mon histoire actuelle et future avec Usko. C'est fou l'amour que l'on peut porter à ces êtres poilus, dénués de paroles mais dotés de bien plus...

Le livre est écrit dans un langage soutenu, ce qui ajoute une pointe de plaisir supplémentaire et un voyage apprécié. 

Synopsis "C'est une histoire d'amour, de vie et de mort entre un homme et son chien. Un bouvier bernois, Ubac, qui, en même temps qu'il grandit, prend une place toujours plus centrale dans les jours du narrateur. Certaines pages, Ubac pue le chien, les suivantes, on oublie qu'il en est un, et l'on observe ces deux êtres s'aimant tout simplement. Un amour mystérieux qui, se passant de mots, nous tient en haleine. Une vie intense, inquiète et rieuse où tout va plus vite et qu'il s'agit de retenir. Et la mort dont on ne voudrait pas mais qui donne à l'existence toute sa substance. Reste ce fichu manque. Ces griffes que l'on croit entendre sur le plancher et cette odeur, malgré la pluie, à jamais disparue.
Nul besoin d'être converti pour partager ces treize années d'une vie commune. Cette histoire est universelle."